28 juin 2006

Football et neutrinos, la vie des particules fantômes

Football à haute dose, toujours, partout. La vision de la vie s'en trouve affectée. Alors, en lisant l'article du Temps du jour consacrée aux neutrinos, ces particules qui nous bombardent et nous traversent quodiennement sans que nous nous en rendions compte, je croyais encore lire un compte rendu du dernier match de l'équipe suisse...

Pensant à ces particules quasiment indétectables, existant à l'insu de la majorité sinon de quelques spécialistes avertis (et encore, au prix d'immenses efforts et de budgets de recherches importants), les attaquants de l'équipe suisse sont instantanément venus danser dans mon esprit, eux qui ont pénétrés la défense ukrainienne invisibles et sans charge électrique, traversant le ballon sans jamais le toucher... Dure la vie de particule, orpheline en l'absence de noblesse. Les 16 mètres ukrainiens furent Cernés, et seuls des spécialistes avertis pouvaient y distinguer les attaquants suisses, en tentant vainement d'en définir les propriétés et qualités. Souhaitons que la recherche fasse quelques pas en avant (en évitant le piège du hors-jeu) pour transmuer ces fantômes particuliers en électrons libres (frei, en allemand...) des surfaces, pour enfin se trouver quelques atomes crochus avec les buts adverses, enjeu de leurs recherches!

27 juin 2006

Eté Sierrois 2006 - Charlotte Parfois au programme

Charlotte Parfois
L'été sierrois ne se résume pas qu'au soleil qui baigne généreusement notre cité. Ce serait un des... astre de laisser dans l'ombre le rayon culturel qui éblouira ceux que les vacances d'été laissent froid et pour qui nuit est la simple terminaison d'ennui. Afin d'éclipser le solaire de la peur, un généreux programme a été mitonné dans les cuisines célestes, où bronze gentiment le groupe Charlotte parfois, tout auréolé de son AOC Révélation FNAC 2006, avec sa chanson Je trompe ta femme (que vous pouvez écouter ici). Pour le programme complet, cliquez ci-dessous!

Les Soirées du Vendredi

Cour de la ferme du Château Mercier – entrée gratuite
Restauration dès 19h00 – Spectacle à 20h00
En cas de temps incertain, se renseigner au 027 455 85 35


JUILLET


AOÛT

Mais encore...

Expositions


Plus encore...

Les grand événements

JUILLET
  • Le 31 : Feu au Lac - L’événement de l’été, Lac de géronde, Sierre

AOÛT
Ete sierrois 2006





26 juin 2006

Coupe du Monde FIFA 2006 - Sepp, t'as l'bonjour d'Albert! (et un carton jaune, aussi)

Carton Jaune
Le football joue sur nos cordes sensibles toute la gamme des émotions. Qui n'a jamais éprouvé cette montée bien particulière de lave incandescente à l'occasion d'une décision arbitrale contestable prise à l'encontre de notre équipe favorite, où les côtés les plus sombres de notre nature affleurent? Il m'arrive ainsi périodiquement d'émettre des râles sourds, assaisonnés d'extraits sonores puisés dans la partie la moins avouable de mes connaissances linguistiques, avec, les jours où l'inspiration foisonne, quelques références bien senties à des parties peu noble de l'anatomie ou à des moeurs sexuelles réprouvées par le Vatican. Après coup, on excuse bien volontiers nos éruptions de vulgarité, noyé dans une masse vociférant la pensée unique qui justifie tous les excès.

Jusqu'à aujourd'hui.

Un jour charnière, qui délimite un avant et un après. Un coup du destin, imprévisible et aveugle vient impitoyablement de me rendre à ma mesquinerie. Les mains de la justice divine m'ont empoignés comme un petit chaton pour me tremper le museau dans les déjections de ma veulerie, me révélant combien mes révoltes footballistiques étaient petites et sans envergure, preuve irréfragable d'un caractère frisant l'insignifiance la plus totale. Là ou je m'agite pitoyablement et brandis à la face du monde les lambeaux d'une pitoyable impuissance (en effet, quels qu'ils puissent être, mes colères n'ont jamais changé la face d'un match, et je n'ai jamais vu l'arbitre renverser ses iniques décisions sous l'effet de mes imprécations), d'autres, plus ambitieux, empoignent le taureau par les cornes et vont droit au but, directement à la tête! Plutôt que s'escrimer vainement dans l'anonymat le plus total, armés de leur juste cause et de leur clavier, ils apostophent directement le président de la FIFA, pour lui faire part, en des mots bien sentis, leur opinion sur le jeu et son avenir, mâtiné de pertinentes réflexions sur ses origines ethnique et la partialité qui en découle.

Pilon, par la grâce d'un nom de famille partagé avec le panthéon du football, s'est trouvé parmi les destinataires de ce message. Pour me racheter de ces colères qui me tienne lieu de caractère, et pour le cas où Sepp lirait mon blog plus souvent que son mail (si jamais, n'oublie pas la fête de famille du premier week-end de septembre, tu es toujours le bienvenu!), j'ai décidé de contribuer à la dissémination de cet important message. Albert, ce blog est le tien!





De : Albert
Envoyé : samedi, 24. juin 2006 00:18
À : joseph blatter
Cc : Cies Master;
Objet : Umpire's unfair decision.

To Blatter.

I can not believe Umpire's decision.

It was obviously wrong refereeing.

All umpire's decision of game for SWISS or you.


As I know, the FIFA motto is FAIR GAME.

But, No more fair game cause of YOU.



All umpire looks like flatter for you.

They will get your cheese.



Today, worldcup is dead.


19 juin 2006

La Coupe du Monde pour les nuls: Chique Corée

Germany 2006
Puisque les paisanos de Tortilla Flat se sont lancés bille en tête dans le football, avec, comme il se doit, un doigt de chauvinisme bien placé mâtiné de patriotisme de bon aloi, nous allons nous hasarder dans une petite, mais ô combien experte, analyse de ce décisif Suisse-Corée, avec comme notre titre l'indique, lecture du marc de café et autres technologies sous-exploitées, comme, par exemple, l'onomastique et la proctologie.

Une étude onomastique sommaire du contingent Coréen se révèle en effet beaucoup plus parlante que bien des péroraisons d'experts, qui vous expliquent en long et en large que c'est en faisant des passes réussies qu'on ne perd pas le ballon, qu'on gagne en marquant un but de plus que l'adversaire et que l'emportera celui qui le voudra le plus (perso, je ne savais pas qu'il se trouvaient des équipes qui se faisaient chier à se qualifier pendant des années, font de millier s de kilomètre pour venir jouer dans une fournaise, et paf, tout à coup, non, elles veulent pas, ou moins gagner, mais bon...).

Pour en venir à la Corée, notre prochain adversaire, comment oserions-nous prendre à la légère une équipe dont la défense ne coupe pas les cheveux en quatre, étant dirigée par Samson lui-même, qui, en Coréen, et je vous le dis entre nous, se dit Song Chong? Et dont les qualités offensives se résument en un parlant Cho devant? D'autant plus, et ceux qui ont fait l'armée ne me diront pas le contraire, quant on bénéfice des services de Park! Si ça ne suffit pas (j'sais pas ce qu'il vous faut à vous autres), sachez que leur moyenne d'âge est relativement basse, puisqu'en général c'est l'adversaire qui sent le poids des Ahn. S'agissant de ce dernier, ses montées balle au pied sont entrées dans la légende, puisqu'on utilise maintenant couramment l'expression monter comme un Ahn.

L'argument de l'âge nous amène à un autre adversaire du groupe, la vieillissante France, puisqu'ils n'ont pas (ou plus?) le sosie d'Ahn, encore en course pour une place qualificative. Mais ici, les nouvelles sont plutôt rassurantes, puisque la proctologie nous enseigne qu'ils commencent à en avoir plein le... rectum. Ce mal s'est synthétisé chez l'un de leurs joueurs frappé d'une crise d'hémorroïdes, et qui a résumé la situation avec d'une phrase destinée à rentrer dans les... annales:

"J'espère que le plus dur est derrière moi..."

Cette mésaventure lui a valu son nom de famille actuel, puisqu'à la question du docteur (T'as mal où?), il aurait répondu d'un pudique "Da!", montrant piteusement la zone incriminée. C'est ainsi que Malouda était né (ach, le secret médical n'est plus ce qu'il était...). Je lui suggèrerai, pour ma part, un régime sans selle...

S'agissant du Togo, dores et déjà éliminé, je ne m'abstiendrai de tirer sur l'ambulance d'une équipe en pleine dé...prime, surtout quand on est entraîné par un type dont le prénom semble avoir tiré un mauvais numéro et le nom meublé de nombreux ménages suisses, du moins ceux qui n'ont pas eu le bon goût et les fonds nécessaires pour s'adresser à un marchand réputé de la région sierroise et dont le slogan est: "Dormez dans Melly!"

Je terminerai, à tout seigneur tout honneur, par notre brave Nati, entraînée, par le célèbre basketteur Kobi brillant, y'en a Kuhn c'est la uhn. Pour faire son équipe, il a commencé par prendre 30kg de Barnetta, et lui a donné des ailes à l'aide d'un drôle d'oiseau, dont le nom, dans sa traduction française autant précise que méconnue veut dire mouette. Pour les sceptiques, qui d'entre vous n'a jamais utilisé l'expression Vogel les mouettes ? Mmmm? (notez que si c'est prononcé par Thierry Roland, ça ne marche pas, on dirait alors un produit pour la douche des Vosges...).

Votre culture s'est maintenant enrichie des clés essentielles -et trop souvent méconnues, hélas- à la bonne compréhension du spectacle qui va s'offrir à vous. Je suis particulièrement heureux d'avoir pu contribuer modestement à disséminer ces informations de qualité, fruit d'années de travail et d'études infatigables. Faites-en bon usage et profitez en pour frimer devant vos amis encores étrangers à la magie de l'onomastique et de la proctologie!


18 juin 2006

Le cimetière des zélés fans

Evolene, son stade, son cimetiere...
En cette période de grand messe footballistique, Pilon s'est aperçu que beaucoup de gens autour de lui étaient fous d'amour et fans "à mort" de ce jeu planétaire. Se disant que, tout de même, autant d'émotions, de vociférations et de trépignations sur une aussi longue période allaient en vider plus d'un de sa substantifique moelle, que ne saurait compenser même la consommation la plus vorace de ces soutiens indispensables de la passion sportive que sont les oeuvres brassicoles de divers artisans de tous horizons, il s'est lancé dans une quête à tombeau ouvert d'un lieu de repos apte à recueillir les scories des illusions perdues... (si vous voyer mal, n'hésitez pas à agrandir la photo en cliquant dessus...)

Après avoir pilonné par monts et par vaux, il a enfin trouvé l'endroit idéal pour le repos de l'âme éternelle du footeux, dans une verte vallée qui va et qui vient, entre terrain, entre t'Herens, car c'est à Evolène que ce paradis se trouve. Ici, après moult petits ponts, le crampon pourra lever le pied, et s'en aller apprendre tacler des champs comme un français, puis à outre-tomber comme un italien. Mais l'au Togo(al) il évitera, sous peine de se faire angolais. De toute manière, sous terre, c'est anglaise qu'il finira... Voilà une belle Suisse idée, comme ils disent!

13 juin 2006

Hasta lluego Bolivia!!


Tout à une fin, même la Bolivie. Que voulez-vous, pour le Tuco et la Touquette des Alpes, l'appel du nord est toujours aussi pressant. Ils referment donc pour nous la fenêtre bolivienne de leurs pérégrinations par un volet sportif et aérien, là où l'oxygène se fait rare et où les vérités s'atteignent à la force du mollet et l'âme chevillée au corps...

Chers amis sportifs, à moi le plaisir de vous conter une dernière fois la Bolivie.

Sorata, petit havre de paix perche à 2'700m d'altitude sur un flanc de montagne verdoyant et très ensoleille. Pour s'y rendre, on plonge dans une vallée empruntant une piste virevoltante et glissante pendant 2 heures et demie, juste le temps de laisser une empreinte pétrifiée sur le siège du bus et une légère odeur de transpiration... Les adrets et les ubacs sont ici géométrisés par les cultures en étages, vallée fertile qui jouit d'un climat semi tropical. De la place du village, on aperçoit à travers les hautes feuilles de palmier le seigneur des lieux, l'Illampu (6300 et brouettes), superbe contraste entre le vert tropical et le blanc glacier.

Tout était donc réunis pour que le lendemain nous nous retrouvions arpentant un sentier accompagnés d'une mule et de son muletier. Premier campement à 3900m à coté du petit village de Tonga. Dès que la gêne eut cédé la place à la curiosité, les enfants du village vinrent nous prêter main forte dans la plus grande gaieté. La nuit sera fraîche et, au matin, le givre et la glace redécoreront ce cul de vallée, qui dès lors ressemblera à un glaçon. A nouveau, les enfants, après avoir parqué moutons et cochons, viennent apporter leur aide dévouée. J'ai froid mais j'dis rien car les gosses sont vêtus de haillons et une paire de sandalettes suffit à chausser leurs pieds menus.

Rapidement nous sommes en chemin à flanc de coteaux, à travers un décor époustouflant. En début d'après-midi nous atteignons la laguna chillata à 4200m. Le temps s'est couvert et l'épais brouillard charge l'atmosphère. Le temps de s'installer et la pluie se met à tomber, sieste obligée et bienvenue.

Au matin le bruit de l'eau s'est tu et nous déjeunons au sec. Francisco, notre guide, nous dis que nous partirons dès que sa femme sera arrivée?! Et voila-ti pas que 5 min plus tard débarque de nulle part une jeune cholita avec un gosse d'une année dans le dos, un cabas a la main et des chaussures de pupillette aux pieds. La petite s'était levée à 4 heures du matin et s'était envoyé 2 heures et demi de montée (sans une goutte d'eau) pour venir surveiller notre petit campement!!! Sur le coup, j'en étais bouche bée...

Récompense finale de ce trek, la laguna glaciare à 5000m, située juste entre 2 grands seigneurs, l'Illampu et l'Ankhouma (6400m et des brouettes). Je vacille, je trépigne et je crois même avoir piaffe 2 fois!! Pourtant je me résigne et redescends avec un gros gros moral qui conditionnera la suite de l'aventure en Bolivie.

Une bonne semaine plus tard, nous retrouvons Raph, un jurassien que je connais depuis l'époque de l'apprentissage et dont j'avais ouï dire quelques unes des témérités. L'oiseau sillonne la cordillère depuis quelques mois en VTT, sans doute dans le but de garder les mollets affûtés... Bingo! Départ pour une andine virée et une jurassienne épopée!

J1: 3h de marche chargés comme des mules depuis le dernier village pour établir un camp de base à 4700m, à cote d'un superbe lac. On est super bien installé et tout ira bien jusqu'à l'heure du souper. Je commence à ressentir les effets du M.A.M. (mal aigu des montagnes), nausées, faiblesse générale, frissons et sensation de manque d'air... Je m'apprêtais à passer une des plus longue nuit de ma vie.

J2: même topo, mais en decrescendo. A coup d'aspirines et de mate de coca, vers la fin d'après midi je donne le tour et reprends goût à la vie.

J3: réveil à 4h du matin et nous voila en route pour la face ouest du "pequeño alpamayo"(5400 et des brouettes). 4h nous suffisent pour atteindre sa base, le temps est parfait et la face à l'air en condition tout aussi parfaite. Nous dévorons les 4 superbes longueurs dans une très belle ambiance et sans la moindre anicroche. Au sommet, pas le moindre souffle de vent, nous profitons de la vista qui, au sud et au nord, se compose de la cordillera real et, à l'est, sous la plus grande mer de brouillard que j'ai jamais vu, de l'AMAZONIE.

J4: journée de repos ou presque, puisque nous décidons de repérer le chemin qui nous mène au "Condoriri" (crête du condor à 5700m et des brouettes). Par la même occasion nous faisons un dépôt de matériel au pied du glacier. Le couloir raide d'accès est une vraie merde! C'est du genre tu fais un pas et tu recules de deux! Vous m'direz: tout bon pour l'affûtage des quadriceps!! Le soir nous mangeons avec un guide bolivien qui nous prépare la tambouille locale, "que rico!!"

J5: réveil à 2h30 et nous attaquons ce couloir de merde le plus vite possible. Raph a les jambes lourdes et ressent les premiers effets de la tambouille locale! Ensuite nous perdons 1h à chercher notre chemin sur le glacier dont les crevasses sont de taille non négligeable, puis nous perdons encore 1h en empruntant le mauvais couloir qui mène sur l'arête ouest... Finalement c'est en remontant un autre couloir qui finit en goulotte que nous parvenons sur cette arête vers les midi. C'est très très effilé et très raide. Après deux longueurs je décide d'arrêter car j'ai les boules et j'aurais encore besoin d'énergie pour la descente que je redoute déjà un peu. Je patiente 20 minutes environ que Raph atteigne le sommet et me rejoigne. Il est très content d'y être arrivé, mais aussi de redescendre...

Une fois debout, un pied sur le fil et un pied dans la face nord, avec l'impression d'avoir à droite et à gauche deux streiffs version Nintendo en mode "mad max", en face de moi s'étend l'infini altiplano. Je vois même une partie du lac Titicaca et, tout tout au fond, j'aperçois encore le Parinacota et le Sajama (volcans de plus de 6000m qui se situent sur la frontière chilo-bolivienne) qui doivent être à quelques 500km de moi!!!! Extraordinaire sensation qui s'achève lorsqu'on rejoint la goulotte.

Un rappel plus bas, une glissade synchronisée encore plus bas et une rapide visite dans la rimaye toujours plus bas et nous sortons des difficultés. Rapidement nous rejoignons le camp de base ou nous apprenons que nous sommes les premiers à avoir ouvert la voie cette année!! Grande satisfaction donc et grand besoin de repos.

J6: On s'casse en jetant un dernier coup d'oeil au "Condoriri". Retour a La Paz, nous sommes mardi et nous agendons les 5 jours suivants pour arroser cette aventure mais aussi la fin de notre inoubliable passage en Bolivie. Grand grand moment que fut ce pays dans la vie de voyageur que nous sommes.

Que les vaya bien chicos!

Tuco

Gayaquil, Ecuador el 7 de junio 2006.

06 juin 2006

BD: Gasy Bulles secoue Sierre


Juin 2005 le premier festival de BD à Madagascar, le festival Gasy Bulles, voit le jour grâce au soutien de plusieurs acteurs de la vie culturelle dont fait partie l'ambassade de Suisse. Juin 2005 le nouveau festival de Sierre revit grâce à une équipe d'illuminés qui croient encore au potentiel de cette ville dévouée depuis plus de 20 ans à cet art. Le succès de ce premier festival leur a donné raison, il fallait secouer la bd!


Juin 2006 la première collaboration entre Gasy bulle et Sierre voit le jour. Grâce à la générosité du festival sierrois et de l'ambassade de Suisse à Madagascar une expo sur le thème de l'insurrection des nationalistes malgaches contre l'autorité coloniale, vers la fin des années 40, va être présentée à Sierre. Cette date est importante dans l'histoire malgache et marque la première insurrection de rebelles contre les envahisseurs français. L'armée française a mis fin à cette rébellion par la force, avec les massacres et horreurs qui accompagnent ce genre de remise à l'ordre. Cette expo a été conçue et réalisée par un collectif de 9 bédéistes de la nouvelle génération de dessinateurs malgache. Ce collectif sera représenté par deux de leurs collègues:

Ramafa de son vrai nom Andianasolo Herizo
  • Né en 1976 à Antananarivo
  • Dessinateur caricaturiste du journal "Les Nouvelles".
  • Grand joueur de foot, il a été sélectionné dans l'équipe nationale junior malgache. Dit jouer entre 1h et 2h de foot par jour

Farahaingo de son vrai nom Ratianalison Njaranirina Lova
  • Né en 1973 à Antsirabe
  • Dessinateur graphiste professionnel pour l'entreprise Maki qui fabrique des vêtements, t-shirts, casquettes, chemises et accessoires. Faharahaingo dessine les logos et autres dessins figurant sur ces vêtements très sympas.
  • Il a été invité à participer aux festivals de bd de l'île Maurice et de la Réunion

Ces deux dessinateurs sont aussi impliqués dans la rédaction d'un hebdomadaire satirique ayant pour maître le célébrissime Charlie Hebdo.

Faites leur un accueil chaleureux c'est pour eux une superbe aventure. Les dessinateurs restés au pays attendent leur compte rendu avec impatience!

JDmada